10 février 2012

Le marché des robots et de la robotique

Grace à la baisse du coût de la robotique industrielle et des progrès technologiques le marché de la robotique est en plein essor depuis une quinzaine d’années.
Ce marché est divisé en trois sous-groupes :
  • Le marché des robots domestique (aspirateurs automatiques, tondeuses automatique, etc.) : 29 %
  • Le marché des robots industriels : 38% (50% au Japon)
  • Le marché des robots de loisir : 33 % (En 2005)

D’après les déclarations du Salon International de la robotique « Innorobo » de 2011, le secteur de la Robotique pèserait 13 milliards de dollars et devrait atteindre les 100 milliards en 2020. DE plus il existerait déjà plus de 200 entreprises spécialisées dans la construction de robot.
On distingue ainsi deux secteurs robotiques qui se démarquent : La robotique de service (domestique, sécurité, loisirs) et la robotique industrielle. On devrait donc voir se multiplier les aspirateurs automatiques et d’autres automates en tout genre dans les années à venir. En France, ce nombre a déjà augmenté (5% depuis 2009 selon GFK). Les ventes de Robots aspirateur par exemple se sont chiffrées à 31 000 unités sur en an soit une augmentation de 300% en 2010.




Malgré les nombreux investissements dans le marché de la robotique en Europe, la Japon reste leader mondial puisque ce marché représente 50% de leur économie nationale. Les plus grandes entreprises de robots sont iRobots, Kuka ou encore Hyundai.


Daphné S.

6 février 2012

La place du robot dans l'industrie d'aujourd'hui

Grâce à son rayonnement culturel, la robotique a même trouvée sa place dans le monde du travail. La robotique industrielle est officiellement définie par l’ISO (Organisation Internationale de Normalisation) comme un contrôle automatique, reprogrammable, polyvalent manipulateur programmable dans trois ou plusieurs axes

Une chaîne de montage Citroën (larousse.fr)
On distingue ainsi dans la robotique industrielle les automates des autres robots : L’automate est une machine programmée pour effectuer une tâche précise dans un environnement donné. Ce premier type ne nécessite pas l’intervention de l’homme et n’a pas l’apparence humaine contrairement à d’autres robots comme les humanoïdes.
L’objectif premier des robots industriels est le même que celui des robots en général, c’est-à-dire remplacer l’homme dans les taches pénibles ou à risques (objets lourds, environnements nocifs…). L’exemple le plus connu de robotique industrielle est la chaine de montage automobile, où les humains sont secondés par les robots et vis versa. Les employés sont même complètement remplacés en peinture, soudage et emboutissage, car les robots ne provoquent pas les coûts que les hommes, car ils ne demandent aucun salaire, assurance et autres services, mise a part un entretien; ce qui créer bien souvent des suppressions d'emplois et donc une pénurie du travail dans l'industrie. Les robots industriels les plus célèbres sont l’Unimate (voir article précédent) et le Kuka Famulus.
Le Famulus, Robot industriel de KUKA, est le premier robot industriel à 6 axes électromécanique.

Le Famulus de KUKA (125jahreauto.com)



Daphné S.

4 février 2012

Unimate, le robot âgé d'un demi-siècle.

En 2011, le robot industriel fête ses 50 ans. Unimate, le premier robot industriel, a été conçu par Georges Devol et Joseph Engelberger. Ce robot a été vendu en 1961 et a été utilisé pour la première fois sur les lignes d’assemblage de General Motors. Unimate est un bras articulé et il a pour tâche de se saisir des pièces de métal chaudes et de les empiler, mais c’est une tâche difficile et éprouvante pour les ouvriers.


Unimate, 1961 (prsrobots.com)


A cette époque, aucun ordinateur ne guide les mouvements de ce robot : ses instructions lui viennent d’un disque magnétique. Après ce premier essai, il faudra attendre 1966 pour que les Unimate soit largement déployés dans l’industrie automobile. Unimation, la société de George Devol, améliore son robot des années durant, connaissant un véritable succès auprès des constructeurs automobiles américains, européens et japonais. Une licence de fabrication sera même accordée à Kawasaki, qui en produisit 2 400 exemplaires. Grâce à cette invention, le Japon est devenu le champion de la robotique mondiale. Ci-dessous on peux observer les différentes fonctions du robot Unimate.
Depuis toutes ces années, les robots industriels sont utilisés partout dans le monde et ont donc amélioré la production dans les usines et plusieurs prototypes de robots industriels ont été conçus comme par exemple Kuka, un robot maintenant utilisé partout dans le monde. Toute fois, ces robots peuvent être intimidants pour l’humanité car à force de déployer ce type de robot ils remplacent l’homme dans ses fonctions et donc on peut arriver à une pénurie d’emploi.


Nassim B. & Daphné S.

Un robot qui assiste un chirurgien a plus de 7000 km


Une patiente hospitalisée à Strasbourg a subi une opération mais pas n’importe laquelle : en effet, cette opération a été pratiquée par un chirurgien qui se trouvait à New York soit une distance de 7.000 km. Cette opération baptisée « Lindbergh » a pu se faire grâce à la télé-chirurgie. Il s'agit d'une première mondiale dans l'histoire de la chirurgie associant la télécommunication à haut débit et la robotique de pointe.

Le chirurgien qui opère a plus de 7000km (websurg.com)

Afin de réaliser une telle opération, le professeur Jacques Marescaux de l'Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif (IRCAD) a manipulé à distance le bras robotisé Zeus qui a été conçu par la société américaine Computer Motion. La liaison entre le chirurgien et le bras robotisé Zeus a pu se faire grâce à France Télécom et sa connexion transatlantique à haut débit par fibre optique permettant un délai constant et inférieur à 200 millisecondes entre le geste du chirurgien et le retour sur le geste du robot Zeus.
Après la chirurgie mini-invasive permettant l’introduction d'une caméra rendant inutile l'ouverture de l'abdomen ou du thorax, puis la chirurgie assistée par ordinateur, l'opération à distance est maintenant possible. Pour le professeur Marescaux le symbole est fort car il aboutit « au concept de mondialisation du partage du geste chirurgical laissant imaginer que tout chirurgien expert pourra participer à une opération se déroulant n'importe où dans le monde ».

Nassim B.

Les origines de la robotique dans la littérature.

On peut considérer que le début de la robotique dans la littérature commence en 1818 avec Frankenstein, de Mary Shelley. Ce roman n'a pas instauré la technologie robotique mais plutôt la psychologie du robot et le concept du créateur inconscient qui créer un monstre dont le contrôle lui échappe.En effet le Frankenstein commet des crimes alors qu'a la base il ne fut pas créer dans ce but. Cette image de la créature laisse d'ailleurs une forme péjorative et monstrueuse à travers les âges de la création de Mary Shelley.

Représentation de Frankenstein, Wikipédia.


La première véritable apparition d'un robot à lieu dans une pièce de théâtre de Karel Capek : R.U.R (Rossum's Universal Robots) écrite en 1920 et jouée la première fois a New-York. Cette première pièce mettant en scène des androïdes,  c'est d'ailleurs de cette pièce que vient le mot "robot". Le scénario de cette pièce fait parti de ceux qui seront repris ultérieurement dans de nombreuses oeuvres. En effet c'est un homme qui créer des robots à l'apparence humaine dénués de sentiments qui finissent par se rebéllés contre leur créateur puis à anéantir l'humanité.


Couverture de la pièce de théâtre de Karel Capec
Rossum's Universal Robots



Photo prise lors de la représentation théâtrale de Rossum's Universal Robots



On peut comprendre que l'homme soit interloqué par ce scénario apocalyptique, et qu'il soit réticent vis a vis des robots, cependant dans ce thème qu'est la robotique vont naître de nombreuses oeuvres fascinantes comme les romans d'Isaac Asimov, certaines sagas cinématographique comme Star Wars et Terminator ou encore le film A.I de Steven Spielberg ; qui vont poser de réels questions sur l'humanité elle-même a travers ses créations...

Florent D.

3 février 2012

Les robots peuvent avoir une utilité contradictoire avec celle qu'ils ont a la base...


Selon les militaires, leurs robots peuvent être bénéfiques pendant les guerres car ils ne ressentent ni la faim, ni la peur et de ce fait n'ont pas besoin de salaire ni de retraite, ce qui fait l’affaire des hauts-gradés. Toutefois, on pourrait se demander si ce type de robotisation devrait vraiment être utilisé dans les champs de bataille car il se pourrait qu’il tire par exemple sur des civils plutôt que des soldats, ou encore que ces robots abattent de sang froid un soldat qui pourtant se rend.

Un drone Prédator, utilisé par les grandes armés pour définir les positions ennemies.
                  
Afin d’éviter ce genre de problème, les robots militaires tels que les drones sont équipés d’une caméra et peuvent donc être dirigés à distance et sont de ce fait assistés par un homme. Ici, certains robots sont programmés pour tuer des humains. Ces robots balayent donc les lois d’Isaac Asimov comme par exemple protéger un être humain. Les robots militaires ont donc certes des qualités pendant les batailles mais elles ne possèdent pas de valeurs morales.
Donc, les robots militaires sont bénéfiques car ils remplacent l’homme sur les champs de batailles et évitent les pertes humaines mais ils peuvent être intimidants pour l’humanité car les robots militaires peuvent aussi être l’auteur d’accidents : attentat auprès des civils ou abattre un militaire en train de se rendre.


Nassim B.

L'impact d'Isaac Asimov sur la littérature robotique


Depuis environ 90 ans la culture du robot est présente, que ce soit dans la littérature, le théâtre ou le cinéma, mais la popularité de cet univers qui fait parti de la science-fiction n'a pas toujours été la même. En effet de R.U.R (Rossum's Universal Robots) en 1920 de Karel Capek jusqu'à Real Steel de Shawn Levy sorti en 2011, l'univers de la robotique a connue une « révolution » qui a changé les codes, et la manière dont est représenté le robot, cette révolution porte le nom d'Isaac Asimov.


Isaac Asimov.




Isaac Asimov est né en Russie près de Moscou à une date qui reste inconnue à cause de l'absence d'archives à cette époque. A 3 ans il déménagea à New-York avec sa famille où ils s'installèrent et où son père acheta plusieurs petits commerces. Très tôt passionné de Science-fiction, il écrit son premier roman à l'âge de 11 ans, et il continuera pendant toute sa jeunesse. Parallèlement il suit des études de sciences qu'il réussit avec brio et devient professeur en 1938. En 1941, il publie Nightfall, ce qui le pose comme un grand de la Science-fiction.Cependant, Asimov est plus connu pour ses cycles sur les robots et sur le futur.


La cité des robots, d'Isaac Asimov


Un défilé de robots, d'Isaac Asimov


Ces cycles reprennent presque tout le temps ses 3 règles qui ont révolutionnéé la représentation du robot :

Première loi

Un robot n'a pas de droit de blesser un être humain ni de permettre par son inaction qu'un être humain soit blessé.


Deuxième loi

Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf quand de tels ordres entrent en conflit avec la première loi.


Troisième loi

Un robot doit protéger sa propre existence à la condition que cette protection n'entre pas en conflit avec la première et la deuxième loi. 

Isaac Asimov rajoute une loi zéro dans Les robots et l'empire publié en 1985 :
Un robot ne doit faire aucun tort à un homme, à moins qu'il trouve un moyen de prouver qu'en fin de compte le tort qu'il aura causé profite à l'humanité en général.
 
Cependant les 3 premières restent les plus connues et seront appliqués dans de nombreux films comme iRobot, d'Isaac Asimov réalisé par Alex Proyas ou encore Blade Runner, l'adaptation du roman de Philip K. Dick par Ridley Scott, mais aussi les nombreuses œuvres comportant des robots aux services des humains.
Étant donné que beaucoup de ces oeuvres trouvent leur élément perturbateur dans le fait qu'un robot transgresse une des lois, on peut donc affirmer qu'Asimov a réellement poser les codes sur les comportements des robots.

Florent D.